Récit de la course : 24 heures de l'Isère à Tullins SOLO 2024, par nanard7th

L'auteur : nanard7th

La course : 24 heures de l'Isère à Tullins SOLO

Date : 6/4/2024

Lieu : Tullins (Isère)

Affichage : 292 vues

Distance : 136km

Objectif : Objectif majeur

4 commentaires

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24h de Tullins

Tullins 2024 ... l'état de grâce !

Une des plus belles courses de ma vie de coureur et pourtant, pourtant ... 5 jours avant le départ, j'étais certain de ne pas la faire !!!

Mais revenons quelques mois en arrière.
Dès le début de l'année, j'inscris les 24h de Tullins dans mon programme de courses pour 2024 et j'en fais mon objectif principal !


J'ai été assez déçu de l'édition 2023 ou je n'avais pas été capable de faire mieux que l'année précédente (114km au lieu de 116km).
Bon, les conditions météos (froid et pluie) n'avaient pas été très favorables mais c'est sur ce format que malgré mon âge (62 ans) je pense avoir encore une marge de progression (surtout vu d'où je pars ...). 
L'entrainement des trois derniers mois se passe bien et je suis épargné par les virus qui trainent !
Et puis, depuis 8 mois, je vais régulièrement au boulot en vélo (musculaire). 17 km aller et 17 km retour ou j'appuie quand même assez fort sur les pistes cyclables grenobloises qui sont un bon complément à mon entrainement habituel de course à pied. 2500km plus tard, mon indice de forme n'a jamais été aussi haut sur Strava !
La sortie préparatoire au 24 Mi-Février sur la piste de Tullins ou je retrouve Coco et Daniel me confirme  d'ailleurs cette impression.  Je me vois déjà taquiner le record de Coco (128km) !

Mais 3 semaines avant le départ, le samedi 16 mars, alors que je suis à la maison, tranquille, je ressens des douleurs sur le haut de la cage thoracique ... elles durent quelques heures puis disparaissent ... je ne m'inquiète pas trop ... Le lendemain, je pars faire une sortie longue (tranquille) d'une vingtaine de km sans problème. Le mardi suivant, au travail, en lisant mes mails, je ressens la même douleur mais bien plus forte ...  Là, je m'inquiète et au bout de qqs heures je décide de rentrer chez moi (un peu imprudemment ... et pourtant je suis secouriste ...). Arrivée à la maison, ça ne va pas mieux, j'appelle mon médecin qui me demande d'appeler le Samu qui, après plusieurs interlocuteurs, me demande de me faire conduire aux urgences ...
Ma femme m'y amène directement. Là je suis rapidement pris en charge par le personnel hospitalier. L'électrocardiogramme est plutôt rassurant. Je vais attendre 5 heures sur un brancard dans un couloir les résultats de la prise de sang et la visite du chirurgien cardiaque de service qui m'annonce qu'il n'y a rien de critique. Ouf ! Mais il suspecte un problème aux coronaires. En attendant une visite urgente au cardiologue pour un test à l'effort ou pour un coroscanner, évidemment ... plus de sport ! 
Le lendemain, la douleur est toujours là et je ne peux que monter 2 des 6 étages du bâtiment ou je travaille ... Aie ... La douleur disparait en milieu de matinée... Elle aura durée 24 heures ...
J'appelle mon cardiologue qui, incroyable, peut me prendre seulement 2 jours plus tard...
Lors du test à l'effort, je monte à 165 de puls (pour un max à 170), 225W et 155% du potentiel attendu de 62 ans (normal vu mon entrainement).
Côté artères, tout va bien, côté cœur idem ... mis à part une asystolie ventriculaire (???) qui pourrait correspondre à une inflammation du muscle cardiaque suite à un virus ... Pour confirmer/infirmer le diagnostic, la cardiologue demande que je pratique un IRM cardiaque. En attendant, reprise du sport sans efforts mais compétition interdite ...
Je sens que c'est foutu d'autant qu'il faut trois semaine pour avoir un rendez-vous (ce type d'IRM est assez rare).
J'annonce déjà la mauvaise nouvelle à Coco et Daniel, mes compagnons des deux précédents 24h ...
Le mercredi 27 mars, dans la nuit, il neige abondamment sur les hauteurs de Grenoble. Je suis au boulot et à 9h30 le labo d'IRM m'appelle : un patient vient de se désister (il ne peut pas descendre) et une place est libre à 11h40. J'annule une réunion et je pars rapidement à la clinique. L'IRM est long (40') mais j'ai l'habitude... résultat attendu la semaine suivante ...
Coup de bol, je reçois le résultat le vendredi 29 au soir : c'est incompréhensible mais il n'y a rien d'écrit en rouge ni en gras ... je demande même l'avis à Copilot qui m'explique chacun des termes médicaux utilisés sans que je ne sois vraiment plus avancé ...
Lundi Matin, 5 jours avant le départ, le cardiologue m'envoie un mail qui me rassure sur mon cœur et me donne le feu vert pour la compétition !
Incroyable ... Je ne sais pas si je saurai un jour ce que j'ai eu ...

Du coup, je me replonge dans la préparation (surtout mentale) du 24h.
Une seule séance le mercredi pour voir si tout va bien.  Mis à part des douleurs à la cuisse et au talon (mais habituelles, comme avant chaque course ) tout va bien et surtout RAS au niveau du cœur ...

Sur un 24h, les secours ne sont jamais très loin ! J'ai décidé malgré tout d'être prudent en partant doucement.
Je vais alterner 2km de marche à 6km/h avec 3km de course à 8km/h.
Je pars sur un objectif de 125km probablement trop optimiste (je n'ai fait que 116 et 114km lors de mes deux précédents 24h) mais sur un malentendu ...
Je vais surtout essayer de limiter les arrêts ... toujours avancer, c'est la règle d'or d'un 24 heures sachant que de toute façon, la nuit (surtout entre 2h et 5h) sera le juge de paix !

Cette année la météo semble beaucoup plus clémente qu'en 2022 et 2023.
Mais quand même, après la neige de 2022, les trombes d'eau de 2023, une température estivale est annoncée le samedi AM sans compter un vent du sud chargé de sable en provenance du Sahara ... Ce monde est fou !

Samedi matin 8h, après un coup de chaud au parking (difficile de se garer), je retrouve Daniel (encore ambitieux cette année) et Coco qui vient en touriste sur les 6h (il a terminé les 24h de Bourges il y a trois semaines et il se prépare pour l'ultra de Paladru dans 15 jours ...).
En se rendant sur la ligne de départ je retrouve des tête connues, et notamment Alison qui avait bien tournée en 2023. Le 24h est vraiment une affaire d'habitués ... 
Quelques photos, un rapide briefing et c'est parti. Il est 9h ....


Comme prévu, je pars doucement et je me retrouve rapidement dans les derniers.


Je crois que je suis 91ème/99 lorsque le panneau d'affichage s'allume enfin. 
Après mes deux premiers tours de marche, j'enlève ma veste. La température est idéale.

Cette année le tour fait exactement 1,000km (mesuré deux fois par les officiels). C'est dingue et je crois que c'est le minimum pour un 24h officiel. Je vais très régulièrement regarder ma Coros (qui est assez précise pour la partie GPS) pour constater un décalage de 5 à 7m en plus à chaque tour. 0,5% c'est plutôt très bon pour un GPS... 

Donc j'applique à la lettre ma stratégie d'alternance et les km passent rapidement.
Je suis parti sans doute un peu trop vite mais je me sens bien, alors je continue !
10km en 1h21, 20km en 2h45 et les 30km en 4h10, j'avance comme un métronome !
J'essaye de m'hydrater régulièrement, d'autant que la chaleur commence à se faire sentir. Je discute un peu avec Daniel et Coco (parti une heure après).

Avec Daniel ...

Mais cette année Coco marche trop vite lorsque je marche et pas assez lorsque je cours ... difficile de se synchroniser ! Daniel est lui définitivement trop rapide !
Contrairement aux deux années précédentes, ce 24h se fera donc en solitaire.

J'ai prévu 3 poses ravitaillement au 30, 60 et 90km. 
Pour la première ce sera purée/charcuterie/pommes !
13h ... Je commence à avoir chaud au visage donc je mets un peu de crème de soleil et j'en profite pour me changer avec des habits d'été. Quel contraste avec l'année précédente ...
Finalement je ne m'arrête qu'un gros quart d'heure et je repars confiant.
Les organisateurs ont installé un jet d'eau côté route pour nous rafraichir ... on se croirait vraiment en plein été !!!

La chaleur, maintenant très présente, ne m'empêche pas de continuer sur un rythme très régulier : 40km en 5h50, 50km en 7h27 et 60km en 9h05.
J'ai fait ces 30km en 4h40. La vitesse est en légère baisse, mais c'est normal. Et ce qui me rassure, c'est que depuis le début, je grignote des places au classement : je dépasse régulièrement d'autres coureurs lors de mes phases de course. J'étais 76ème en repartant de mon premier ravitaillement et je suis maintenant 63ème ...
Pour cette deuxième pause, je change de chaussures. Même si mes Saucony Echelon 9 sont très confortables, j'ai un orteil qui devient douloureux ... j'aurais dû prendre une paire en 44,5 ... J'enfile donc une paire d'Asics GT2000 toute neuve (tout juste rodées sur une sortie longue ...). Il est trop tôt pour un vrai repas alors je me contente de fruits (pommes et oranges) et encore un peu de charcuterie. Pour l'hydratation, depuis le début j'alterne entre Coca, Saint-Yorre, jus de pomme coupé à l'eau et eau plate ... Je fais attention avec cette chaleur dont mon corps n'est pas vraiment habitué ! Le bénévoles toujours autant présents sont là pour nous rappeler de boire régulièrement.
Courte pose là aussi puisque je repars au bout de 20'. 
Je sais que le plus dur commence.
L'année passée, c'est à ce moment que mon rythme avait subitement baissé à la suite d’une douleur au genou, qui m'empêchait de courir.
Ce n'est pas le cas cette fois même si quelques douleurs musculaires commencent à apparaitre.

Coco s'est arrêté au bout de 5 heures pas très motivé et se préservant sans doute pour son prochain ultra dans 15jours. Quant à Daniel, même si il est attentif à la position du 1er MH4, je vois bien qu'il n'a pas retrouvé sa forme incroyable de 2022... 
Je continue sur mon rythme de 2km/3km même si je perds parfois le fil des tours. 
Avec la fatigue qui s'installe, je ressens un peu de lassitude pourtant je reste concentré sur les tours qui s'enchainent. 
21 heure ... 12 heures de course déjà ! C'est la mi-course et la nuit est tombée depuis quelques minutes. Je viens de passer 76km et j'ai 30' d'avance sur 2023 et surtout pour le moment tout va bien ! La température baisse progressivement mais reste très supportable. Je suis 61ème.
En passant devant le ravitaillement je vois certains coureurs qui mangent de la soupe de pate qui commence à me faire envie mais j'ai décidé d'aller jusqu'au km 90. Peu avant, je discute avec coureur qui me raconte les miracles qu'à fait la masseuse sur ses jambes. Je suis surpris qu'elle soit là à plus de 23h ... Et un tour plus tard, j'entends un autre coureur faire la même remarque.... Au tour suivant, je m'arrête devant le bénévole qui tient à jour la liste des RV. La première place disponible est à 0h50 ... Banco ... on verra bien ! 
 
Enfin j'y suis : 90km ! J'ai bien tenu le choc : 70km en 11h, 80km en 12h42 et donc 90km en 14h28. J'ai fait les 30 derniers km en 5h...
Je vais me servir un bon verre de soupe, un peu de fromage et surtout mon premier riz au lait (un vrai miracle, ce riz au lait !).
Je me change pour prendre un haut plus chaud et après une pause assez courte (15') je reprends la course.
Daniel, encore une fois est parti se coucher, la motivation en berne ... j'étais d'ailleurs à seulement 2 tours de lui avant qu'il ne s'arrête...
Je pense aux 100km, et même avec la pause massage je devrais y être en moins de 17h, dans le temps de mes 100km de Millau (16h51).
Quelques tours plus tard, c'est l'heure des soins ! 0h45 : l'alarme de mon téléphone sonne, je termine mon tour et je me présente devant la salle de massage. La masseuse a un peu de retard et c'est reparti pour une autre boucle. 
Au tour suivant, c'est bon. Je me demande si je n'abuse pas un peu : je n'ai pas véritablement de grosses douleurs musculaires ... Je me prépare puis je m'installe sur la table de massage. La masseuse semble avoir une belle expérience dans le domaine. Elle exerce auprès de sportifs et connait donc parfaitement les gestes à pratiquer sur nos corps d'athlètes (...)  Après un massage en profondeur parfois assez douloureux, j'ai du mal à repartir. Elle m'avait demandé de marcher sur le prochain tour ! De toute façon, c'est impossible de courir ... je suis inquiet mais les douleurs s'estompent et finalement disparaissent complètement... Je n'aurai pratiquement plus mal aux jambes jusqu'à la fin de la course. Merci madame la masseuse !!!
Mon tour de "remise en forme" aura duré 45' donc c'est foutu pour mon objectif 100km en 16h30, néanmoins j'essaye de maintenir une belle allure et je passe finalement ce cap en 16h55. 

C'est là que je vais avoir mon premier et seul gros coup de moins bien de la course. 
Après les 100km j'avais fait une petite pause, mais après un tour laborieux, je dois de nouveau m'arrêter : je suis dans le rouge : une grosse fatigue physique et mentale me tombe dessus. Je m'allonge sur le relax de Daniel, je me couvre et après 15' de repos au chaud, je retrouve l'envie et de la force, bien aidé par un nouveau riz au lait que je prends en sortie du ravitaillements.

Comme Coco et Daniel ne sont plus là, pour la première fois depuis que je fais des courses, et comme beaucoup de coureurs au plus profond de la nuit, je mets de la musique. Mais le métal symphonique (Delain & Xandria) que j'avais prévu et sensé me donner la pêche ne correspond pas à mon état d'esprit du moment ... je bascule sur du vieux rock progressif et je vais me régaler de plusieurs albums de Yes et de la voix magique de Jon Anderson dans les heures qui suivent ...  
Je calcule en permanence le temps qu'il me reste et la distance que je peux parcourir ... et je pense de plus en plus que les 125km sont atteignables.

A 4 heure du matin, courte pause pour souffler ... Il n'y a vraiment plus grand monde qui tourne sur la piste ...
Chaque boucle, en passant devant le stand, je résiste à la tentation de m'assoir là où les 2 années précédentes, je craquais ... Et puis les bénévoles sont toujours là à nous encourager !


Peu après 5 heure du matin, je commence à avoir vraiment froid et je m'arrête pour me changer une troisième fois ... 
J'ai atteint ma marque de l'année précédente (114km) avec près de 4 heures d'avance ... je pense maintenant aux 130km et la marque de Coco à Bourges ...
Un riz au lait, quelques tours de marche et je bascule maintenant sur un rythme bien différent : 800m de course suivi de 200m de marche, j'enchaine les tours entre 8'30 et 9'. Je ne sais pas ce qui m'a fait passer sur ce rythme mais c’est incroyable : après 20h de course, je vais enchainer près de 10km en moins de 1h30 et passer de la 50ème à la 40ème position. Je ne pense à rien d'autre que la course, le parcours et les kms qui passent ... Je suis dans un état second !


A 7h du matin, je passe les 125 km au moment où Daniel après 6 heures d'arrêt sans avoir vraiment pu dormir me rejoint sur la piste. Il me voit courir et n'en revient pas !
Avec l'aube qui pointe son nez, la piste se remplit à nouveau, les coureurs sortent de leur torpeur pour de nouveau discuter et des petits groupes se forment ...
2 petites pauses au km 126 et 130 (difficile de maintenir mon rythme effréné) et me voici dans la dernière heure de course. C'est passé si vite !
Là, je donne tout et je termine même au sprint mon dernier tour !
Au coup de sifflet, je pose mon bâton pour valider ma marque et je m'affale sur la piste, les larmes aux yeux … Put... 136,906km !!! J'ai explosé mon record de plus de 20km ! Je n'ai pas envie de me relever, je veux profiter de l'instant ...

Je rejoins lentement le stand de ravitaillement et je retrouve Daniel. Pour tous les deux, notre priorité, c'est de boire une bière !
Après s'être désaltéré on range nos affaire et je rentre à la maison, je veux profiter de mon excitation et de la surcharge d'endorphines pour faire le court trajet jusqu'à Grenoble sans risquer de m'endormir.


Bilan:
136,906km - 39/99 partants - 2ème M5H et surtout seulement deux coureurs plus âgés devant moi au classement ...
C'est évidemment très loin du premier et de ses 226 km, mais c'est pratiquement mon meilleur résultat de course depuis ... 30 ans !
J'ai découvert les 24h il y a quelques années et je crois que je suis tombé amoureux de ce format ! 
Et puis, avec cette troisième édition, je crois en avoir découvert un certain nombre de secrets !

C'est tellement difficile de convaincre ma famille, mes amis, mes collègues de la "beauté" d'un 24heures, et même parfois aussi des traileurs ... 
Mais c'est assurément une expérience à vivre.

Et puis que dire de l'équipe du CMI Tullins ? Tous formidables !
Les bénévoles étaient aux petits soins pour les coureurs, à prodiguer des encouragements sur tout le parcours et à tout moment de la course !
Quelle présence ! Un grand merci à eux !

Et maintenant ... 
Je vais tout doucement commencer la préparation pour les trails de l'été avec l'UT4M100 en point d'orgue, peut-être les 100km de Millau ensuite ...
Mais ce qui est certain, c'est que dans un an, je serai au départ de la 7ème édition des 24h de Tullins !

4 commentaires

Commentaire de loiseau posté le 16-04-2024 à 21:22:03

Quelle aventure, bravo Bernard ! 136km, ça fait presque 6km/h pendant 24h, respect.
J'ai fait ma première "course horaire" à l'Everestille le même week-end, 7 AR ça m'a suffit. Et encore, je changeais le parcours à chaque fois, 136 fois le même tour j'aurais beaucoup de mal...
Je serai serre-fil du Sappey à Grenoble à l'UT4M, sans doute je ne te verrai pas !

Commentaire de nanard7th posté le 17-04-2024 à 22:48:17

Merci Jan !
Près de 2000m de D+ à la Bastille, il faut avoir de bonnes jambes !
L'année passée je suis arrivé au ravito du Sappey juste avant les coureurs du 40km Chartreuse ... J'ai eu l'impression d'être traité comme un roi !

Commentaire de coco38 posté le 17-04-2024 à 09:25:03

Bravo Bernard ! c'est vraiment dans la tête que ça se passe ce genre de course !
Voilà donc objectif 140km l'année prochaine. Bel été en perspective... et peut-être Millau à nouveau ;-)

Commentaire de nanard7th posté le 17-04-2024 à 22:51:31

Merci Jean-Claude !
140km ça va être difficile mais j'ai quelques petites idées d'optimisation !
Millau, j'y pense de plus en plus ... peut-être ensemble ?

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